Malgré les progrès de ces dernières années, la richesse de l’immatériel est encore trop souvent sousemployée et gaspillée, limitée à la seule valorisation financière des différents droits qui en découlent.
Au cours de ces trente dernières années, le logiciel libre a néanmoins démontré qu’il était possible d’en puiser une valeur plus importante, dès lors que l’exploitation de ces droits n’était plus une finalité, mais un instrument utilisé dans le cadre d’une stratégie plus complexe au sein de laquelle l’exclusion cédait le pas à la collaboration.
Cette thématique, particulièrement large, sera discutée en deux cycles réunissant successivement les initiatives des acteurs publics et celles des acteurs privés. Dans les deux cas, et en tenant compte des spécificités qui leur sont propres, ces cycles permettront de comprendre pourquoi et comment la décision du libre peut s’avérer un choix stratégique dans le cadre de politiques publiques ou de politiques d’innovation.